Les Canards de Paris constituent une toute nouvelle race de canards, apparue en 2020 dans la capitale, après une longue période de gestation de sept ans !
Ils se distinguent de leurs congénères par un gabarit très imposant (11m*2,50m*3,92m), par un bec arrondi leur permettant une agréable vitesse de croisière (10km/h en moyenne) et par un beau pelage en forme de vagues, avec des formes très inspirées de leur habitat naturel, sans doute apparues par biomimétisme.
Les canards de Paris peuvent embarquer du public. Ils comptent d'ailleurs toujours à leur bord un guide, au micro, qui commente avec beaucoup d'entrain tous les monuments qu'ils croisent sur son passage. Mais c'est lorsqu'ils se mettent à l'eau, dans un grand splash spectaculaire que l'on comprend pourquoi ils constituent un moyen privilégié de découvrir Paris, au cours de visites très fun et inoubliables.
A l'origine des Canards de Paris en 2013, il y a deux amis, Paul et Philippe, qui se sont rencontrés quand ils avaient 22 ans. La première fois qu'ils discutent, ils accrochent immédiatement en réalisant qu'ils partagent le même rêve de gosse : celui de devenir leur propre patron, comme tous ces entrepreneurs inspirants qu'ils érigent en modèle.
Trois ans plus tard, six mois après être sortis d'école, avec toujours la même envie farouche d'entreprendre, ils se revoient régulièrement, de cafés en cafés, pour se présenter leurs dernières idées.
A cette époque, Paul a un hobby : il transporte régulièrement des touristes à la découverte de Paris à bord d’une veille Citroën 2CV authentique. L’enthousiasme très communicatif des passagers le convainc de chercher un concept dans ce secteur passionnant... La visite terrestre de Paris, dans un format intimiste, à bord d’un véhicule insolite apporte du bonheur au gens, mais pas question de lancer une entreprise qui soit un copié-collé de ce qui existe déjà !
Pendant ce temps, Philippe ferme sa première petite entreprise de jeu-vidéo sur mobile... Marre du virtuel, il veut faire une différence dans le monde "réel".
Un beau jour d’août 2013, Paul invite Philippe sur les quais pour lui partager, plein d'enthousiasme, un souvenir d'enfance qui déterminera l'avenir professionnel des deux acolytes...


La veille, Paul s'est réveillé en pleine nuit puis il n'a plus fermé l’œil jusqu'au petit matin. Il s'est souvenu comment, il y a vingt ans de ça, en voyage avec sa famille aux Etats-Unis, il avait vu passer devant ses yeux émerveillés d'enfant un gros véhicule bizarre et tonitruant.
Un bus... une hélice... un grand splash... de la musique... des passagers surexcités... Il tient son idée : un bus amphibie. Quel meilleur moyen pour faire découvrir une ville somptueuse comme Paris !?
C’est ainsi que l’idée des Canards de Paris fit plouf dans l'esprit des nouveaux associés, avec une première question évidente : pourquoi une offre si canon, déjà présente dans plus de 50 villes dans le monde, n'existe t'elle alors toujours pas dans la plus belle capitale du monde ?
Pour y répondre, la première année fut quasiment intégralement vouée à l'étude de plusieurs milliers de pages de directives (près d'une par millimètre de longueur de bus!). La réponse à cette question tient aux défis techniques de la construction mais surtout à la très grande complexité règlementaire de la double homologation, routière et fluviale, d'un véhicule sans nulle autre pareil en France.
D'autres y avait pensé avant, et certains s'y était même frotté. Il aura fallu allier persévérance et résilience à encaisser les coups, tel un Marcel Cerdan sur le ring, le héros de Philippe, pour que "Marcel le Canard", baptisé en l'honneur du boxeur, ait finalement le droit de s'élancer sur le fleuve !